L’imagerie 2D/3D dans les recherches en archéologie au laboratoire

, by Agnès

L’un des points forts de notre pôle repose sur la documentation et son exploitation par imagerie 2D et 3D sur la presque totalité des 25 chantiers d’AOROC. Les techniques employées servent à la fois d’outils de relevé, d’analyse, d’interprétation et de restitution des vestiges ou des objets mis au jour.

Nous adaptons l’usage d’appareils ou de techniques d’imagerie en fonction des vestiges ou objets à documenter :
des drones (Phantom et Mavik) pour les prospections, la réalisation de modèles numériques de terrain (MNT) ou des relevés de grandes architectures ;
des scanners comme le FARO (partagé avec l’École des Mines ParisTech) pour l’architecture et les structures privées de lumière ou le SmartScan 3D Aicon pour les objets de petites et moyennes tailles qui demandent une très grande précision (15 microns) ;
la RTI, technique d’imagerie et d’affichage interactif d’objets pour des objets inscrits par exemple dont on veut optimiser la lecture par les différents éclairages inhérents à la RTI.

Pour répondre aux problématiques des terrains et des études liées aux recherches de notre laboratoire, trois directions s’ouvrent à nous depuis de nombreuses années autour de l’imagerie 3D à partir de nos relevés de terrain : 
- l’automatisation des protocoles d’acquisition, le développement des reconnaissances des formes et la possibilité de restitutions des lacunes ;
- les recherches sur les textures pour les restitutions de décors architecturaux et d’objets ;
- la création de bases de données ainsi que de protocoles de stockage et d’archivage pour la sauvegarde des données, fer de lance obligatoire pour la sauvegarde et l’exploitation de nos travaux actuels et futurs.

Aujourd’hui notre action vise à rapprocher les chercheurs des domaines de la 3D pour mettre en valeur les études et les nouvelles hypothèses. Nous développons nos projets en faisant appel aux techniques des jeux vidéo, de réalité virtuelle ou de l’OpenGL et bien sûr par le biais de collaborations avec d’autres institutions et laboratoires comme l’Ecole des Mines ParisTech le C2RMF ou le LIMSI.

Les ITA impliqués dans les projets 3D du laboratoire sont Jean-Baptiste Houal et Frédérique Marchand-Beaulieu.